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Le Pacte vert pour l'Europe comme stratégie de relance pour l'Union européenne

Le plan « Next Generation EU », présenté par la Commission européenne, vise à faire face à la crise économique provoquée par le Covid-19 et s’appuiera sur le Pacte vert pour l’Europe comme l’un de ses piliers.

Le Pacte vert pour l’Europe, également connu sous le nom de « Green Deal », sera très présent dans la stratégie européenne visant à faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 sur le vieux continent. Dans un communiqué de presse publié la dernière semaine de mai, la Commission européenne a annoncé la stratégie de l’organisme présidé par Ursula Von der Leyen pour faire face à cette situation, qui s’incarne dans un plan appelé « Next Generation EU », en soulignant le Pacte vert pour l’Europe comme l’un de ses piliers de la relance. Von der Leyen a rendu public un plan qui, s’il était approuvé par tous les États membres, mettrait sur la table jusqu’à 750 milliards d’euros de subventions et de prêts. Ainsi, Next Generation EU serait également renforcée par les budgets à long terme de l’UE pour la période 2021-2027, ce qui porterait la capacité financière totale du budget de l’Union à 1,85 billion d’euros. Un impact non négligeable sur la dynamisation de l’économie européenne avec le Pacte vert, entre autres, comme pilier de croissance.

Le Pacte vert pour l’Europe, dont l’objectif est la croissance socio-économique fondée sur le changement du modèle énergétique européen, est présenté comme l’une des opportunités que cette crise sanitaire et économique peut apporter aux économies européennes, qui disposent d’une importante industrie énergétique avec un engagement clair en faveur de l’innovation, de la recherche et de l’impact environnemental. Cette industrie dispose également des mécanismes nécessaires pour aider les institutions à faire le saut vers une économie verte.

Objectifs du Pacte vert pour l'Europe
Objectifs du Pacte vert pour l’Europe

Ce plan sera discuté le 19 juin, où il aura besoin du soutien de tous les pays pour son approbation. Malgré les doutes initiaux des pays dits « frugaux », qui incluraient les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède et le Danemark, le Parlement européen dans son ensemble a adopté avec optimisme cette feuille de route de relance.

Concernant les grandes lignes que ce plan de relance promouvrait, et qui seraient en ligne avec les principaux objectifs du Pacte vert, les points suivants sont inclus :

  • Une vague massive de rénovation de notre parc immobilier et de nos infrastructures, et une plus grande économie circulaire, créatrices d’emplois au niveau local,
  • Le lancement de projets d’énergies renouvelables, notamment d’énergie éolienne et solaire, et d’une économie de l’hydrogène propre en Europe,
  • Des transports et une logistique plus propres, qui incluent l’installation de un million de points de recharge pour véhicules électriques et la promotion du transport ferroviaire et de la mobilité propre dans nos villes et régions,
  • le renforcement du Fonds pour une transition juste pour soutenir la reconversion professionnelle et aider les entreprises à créer de nouvelles opportunités économiques.

Ainsi, et selon les informations publiées par la Commission européenne elle-même, jusqu’à 30 milliards d’euros seraient mobilisés pour ce que l’on appelle le « Fonds pour une transition juste ».